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Nouvelle ère en cardiologie : Découverte révolutionnaire avec le cœur 3D sur puce !

Les progrès réalisés dans le domaine des technologies de la santé redéfinissent sans cesse notre compréhension du corps humain. Une récente percée des scientifiques du Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine nous rapproche d’un avenir où la médecine personnalisée pourrait devenir la norme.

Cette équipe, dirigée par Houman Savoji, professeur de pharmacologie à l’UdeM, et Ali Mousavi, étudiant au doctorat, a mis au point un  » cœur sur puce  » bioimprimé en 3D, un dispositif qui émule l’activité électrique, la mécanique et la physiologie d’un cœur humain. Il s’agit d’une avancée significative qui pourrait révolutionner notre approche des soins cardiaques.

Un pas en avant vers la médecine personnalisée

À partir des cellules souches d’un patient, l’équipe utilise une encre biologique pour produire ces cœurs sur puce avec une rapidité et une précision sans précédent.

Cette avancée ne se limite pas à la création d’une réplique d’un cœur humain. Elle ouvre la voie à des modèles individualisés de maladies cardiaques, validant l’efficacité de traitements adaptés aux conditions spécifiques des patients.

Le potentiel de cette technologie pour contribuer à la médecine personnalisée est immense, car elle facilite une meilleure compréhension des cas individuels de maladies cardiaques et la mise au point de nouveaux traitements.

Les promesses de la bio-impression 3D dans la science médicale

Ce n’est pas la première fois que la bio-impression 3D s’avère prometteuse pour des applications médicales. Dans un autre cas, des scientifiques ont réussi à produire des tissus cérébraux humains fonctionnels à l’aide d’une imprimante 3D.

Le tissu imprimé se développe et fonctionne de la même manière qu’un cerveau humain normal, ce qui constitue un outil utile pour tester de nouveaux médicaments candidats contre les maladies qui affectent les fonctions cérébrales.

Cette technologie, bien qu’elle soit encore en cours de perfectionnement, témoigne du potentiel de la bio-impression 3D dans le domaine médical.

L’avenir du développement et de l’essai des médicaments

Les services de bio-impression, tels que ceux proposés par Vital3D, sont déjà adoptés dans les tests de développement de médicaments. La bio-impression utilise des imprimantes 3D et des biomatériaux pour créer des tissus et des organes vivants destinés à des applications médicales.

Cette technologie a le potentiel de réduire considérablement le temps et les coûts associés au développement de médicaments, de diminuer la dépendance à l’égard des tests sur les animaux et même de révolutionner les tests de médicaments en concevant des tissus en 3D qui imitent des organes ou des maladies humaines spécifiques. Cependant, il existe des défis, tels que la complexité du corps humain et l’absence de techniques normalisées d’approvisionnement et de traitement des tissus.

Réduire la dépendance à l’égard de l’expérimentation animale

La technologie de la bio-impression 3D pourrait réduire considérablement notre dépendance à l’égard de l’expérimentation animale.

Un article publié traite du développement de sphéroïdes cardiaques microvascularisés intégrés dans des puces microfluidiques pour tester la toxicité des produits thérapeutiques.

L’étude a montré que ces modèles pouvaient continuer à battre pendant des périodes prolongées, ce qui pourrait permettre de combler le fossé translationnel associé à l’utilisation de modèles animaux.

Ingénierie des vaisseaux sanguins

La technologie de la bio-impression 3D s’est également révélée prometteuse dans le domaine de la chirurgie vasculaire. Des scientifiques ont réussi à construire des vaisseaux sanguins à partir de cellules humaines en utilisant de minuscules sculptures de glace comme échafaudages temporaires.

Celles-ci sont ensuite remplacées par des cellules vivantes, créant ainsi des formes lisses et fluides, plus proches de ce que l’on observe dans le système circulatoire humain. Cette technique pourrait être utilisée pour fabriquer des vaisseaux sanguins destinés à être transplantés chez des patients ayant besoin d’une réparation, d’un remplacement ou d’un pontage d’une artère ou d’une veine.

Source: https://medriva.com/news/medical-breakthroughs/revolutionizing-cardiac-care-a-glimpse-into-the-future-with-3d-bioprinted-heart-on-a-chip

Pour plus d’articles: https://blog.nabady.ma

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